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Église paroissiale de Saint-Germain d'Espanel

Église paroissiale de Saint-Germain d’Espanel

 

L'église d'Espanel est citée dans un texte de 1202, qui précise que la dîme attachée à la paroisse revient à Pierre de Saint-Germain, seigneur du lieu. L'origine de la paroisse est très certainement plus ancienne et pourrait remonter, d'après Florent Hautefeuille, au Haut Moyen Age. L'église Saint-Germain est reconstruite au 17e siècle, avec des matériaux de remploi. Il subsiste également de cette période le confessionnal, en bois naturel sculpté, dans la chapelle latérale sud. Les armes des Du Breuil, seigneurs d'Espanel, se retrouvent sur la clé de voûte du choeur. Le reste de l'édifice reste charpenté. Ce n'est qu'en 1862 que la nef est pourvue d'une voûte par l'architecte diocésain Théodore Olivier. Le portail à voussures est remanié à cette même période. En 1931, le peintre René Gaillard-Lala réalise les peintures murales de la nef et du choeur. Une des arcades du porche qui précède le portail et qui supporte le clocher a été obturée en 1972 suite à un effondrement en sous-sol (présence de souterrains refuges avec plusieurs salles). L'église Saint-Germain a fait l'objet à la fin des années 1990 d'une campagne de restauration intérieure, notamment des peintures murales, qui a modifié et simplifié le dessin initial des voûtes.

L'église Saint-Germain d'Espanel est implantée au bord de la route de Caussade à Espanel (R.D. 22), à quelques kilomètres à l'ouest du village d'Espanel. Elle est bâtie suivant un plan rectangulaire et comprend un seul vaisseau de trois travées voûtées d'ogives, dont la dernière constitue le choeur. Le chevet est plat. Deux chapelles latérales, également voûtées d'ogives, de taille inégale et plus basses que la nef, s'ouvrent au nord et au sud dans l'église. Elle est constituée de moellons de calcaire gréseux recouverts d'un enduit. La nef, le choeur et les chapelles sont couverts de tuiles creuses. Le portail à voussures et piédroits à bases prismatiques, repris au 19e siècle, ne s'ouvre pas dans l'axe de la nef. Il est précédé d'un porche ouvert sur deux côtés (le troisième est obturé depuis 1972) qui supporte le clocher. Celui-ci est constitué de deux niveaux de plan carré, séparés par une corniche légèrement saillante. Le dernier étage, qui abrite la chambre des cloches, est percé sur chaque face de trois ouvertures en plein-cintre. Il est couronné par un toit en pavillon à quatre pans couvert de tuiles plates et supporté par une génoise à trois rangées de tuiles.

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